Une colere elfique[PV:Nikos danoglish]

Haussant un sourcil interrogateur, il lui demanda ;

- Vous êtes sur que vous allez bien car, je vous trouve le teint bien rouge.

S'approchant d'elle, il lui pris la tête entre les deux mains et mis en contact ses lèvres avec le front de la métisse.

* Rien, pourtant*

- Vous n'êtes pas chaude, en tout cas vous n'avez pas de fièvre.

Présentant son bras, comme tous les gentlemen le font, il lui dit

- Venez, marchons. Mais si vous ne vous sentez pas bien dîtes le et nous nous arrêterons.

Un soupir sortit par ses narines quand il compris le malaise.

- D'accord, t'es contente.

Se parant de toute la dignité qu'il possédait quand il se pris le "râteau", il la rejoignit et se mis à marcher à la même allure que la métisse. Ne voulant à aucun moment couper le silence entre eux deux, Nikos se mit à écouter la forêt, les cris d'oiseaux, le bruissement des feuilles sous la brise fraîche qui traversait en ce moment la forêt. Ces cheveux s'envolèrent avec la brise, créant comme une flamme. Nikos se pris encore en à avoir envie, mais il reconnu enfin cette envie. Ce n'était pas celle d'un courtisant, mais celle d'un prédateur.

- Je veux vous dire ; soit tu reste avec moi et tu risque grandement de perdre quelques litres de sang, soit tu parts et on se reverra un autre moment. Je te vois en ce moment comme une proie et comme rien d'autre, je préfère éviter de me nourrir de personnes que je connais.

Il ne put s'expliquer car en se moment, il luttait contre son instinct. Il incanta donc.

- Que part mon sang d'elfe, je soit emprisonner dans un arbre jusqu'à ce que je soit calme.

S'approchant docilement d'un grand hêtre, il colla son dos à l'écorce. Celle ci l'entoura, entraînant son corps vers le cœur du tronc. Seul le visage apparaissait sur l'écorce.

- A la prochaine, dans de meilleurs conditions je l'espère.

Et son corps fut engloutit dans l'arbre. Respirant grâce à celui ci, il parvint à comprendre son instinct, à le dompter et à se calmer. Il incanta, l'arbre commençait à le faire sortir. Dès que son visage apparu et que ses yeux s'ouvrirent ...

Il ne put qu'être reconnaissant à l'elfe d'être rester à l'attendre. Alors qu'il était au sol, il remarqua que Julia trébucha, il se décala donc pour qu'elle lui tombe dessus et non sur la terre, bien plus dure. Il sentis un coude se loger dans son ventre, il retint un gémissement de douleur.

- Pourquoi m'as tu attendu, bécasse, j'aurais pu y rester des années.

Pourtant, peu de monde aurait attendu comme cela, pour voir si je m'en sortirais.

- Je te connais a peine mais je t'apprécie beaucoup..
- Merci beaucoup. Maintenant, même si je me suis calmer, j'ai besoin de sang.

Et il sortit une bouteille de son sac. Évitant le regard que posait l'elfe sur lui, il se mit à réfléchir aux causes des réactions de son corps vis à vis de la semi-elfe.

Il venait de finir sa bouteille quand il remarqua qu'elle marchait. Il se leva et la rattrapa rapidement. Arrivant à sa hauteur, il sentit qu'un peu de sa boisson avait stationner sur ses lèvres. Passant rapidement la langue sur les lèvres, il ne put trouver un sujet de conversation.

Alors qu'ils passèrent à coté d'un arbre, il l'agrippa par la hanche et sauta. C'est alors que deux flèches se plantèrent dans l'arbre en question exactement au dernier emplacement des deux demis elfes.

Parvenant dans le plafond végétal de la forêt, il libéra la métisse.

Tirant ses katanas, il lui lança ;

- Je part à gauche, toi à droite et on se les fait rapidement.

Et il s'élança.

Inconscient des actions de la demi elfe, Nikos fit apparaître ses griffes et ces crocs. Invisible, et silencieux, il se laissa tomber derrière sa proie. Bloquant avec une main la bouche qui lui permit de dégager le cou, il y planta ces crocs, s'abreuvant du fluide sanguin de son ennemi. Alors celui ci tenta une riposte. Nikos attrapa rapidement les deux poignets de sa main libre, et sera de toutes ses forces. Un craquement sinistre retentit, les os venait d'être broyés. Alors que le sang finissait sa course dans la gorge du vampyr, celui ci lâcha le corps inerte qui tomba dans un bruit sourd. Il sentit une présence derrière lui. Attrapant rapidement ces deux katanas, il fendirent l'air. Une pluie d'étincelles apparu. Julia venait de parer son attaque à quelques millimètres de son thorax. Retirant et rangeant rapidement ses armes, Nikos s'excusa.

- Désolé Julia, je vous ai pris pour une ennemie.

* Comment fait-elle pour supporter la vue de mes différences avec elle ? *

Rétractant rapidement ses crocs, il fit de ces griffes des ongles normaux. Alors, il s'essuya la bouche, dont les lèvres étaient pleines de sang.

- Pourquoi n'appréhendes tu pas mes réactions ? Pourquoi viens tu sans peur vers moi, qui peut être une vrai machine à tuer ? Pourquoi ?

Un soupir sortit de son thorax.

* Que ce passe t'il avec elle ? *

- Tu n'as pas peur que je te siphonne ton sang ? Tu n'as pas peur de mourir si je suis dans un moment de folie ? Tout à l'heure, tu n'as pas senti que je te voulais du mal ?

Attendant la réponse il se tourna vers le cadavre cherchant des indices sur leur présence ici et récupérant l'équipement qui aurait put lui être utile.

Alors qu'elle s'approchait, un idée germa dans son esprit. Celle ci pris forme de conviction quand il se remémora les actions de Julia envers lui.

* Comment dire à cette elfe que je suis en mode occupé. Elle ne peux pas me mettre le grappin dessus maintenant. C'est trop tard. *

-Tu es sur que ton cœur n'y est pour rien dans tes actions jusqu'à maintenant, surtout concernant la période pendant mon passage dans l'arbre. Ne te donne pas trop d'illusions, tu pourrais en pâtir.

Soupirant de bonheur quand à la réflexion de l'elfe, il lui dit tout de même.

- Ben ça m'a en effet traverser l'esprit, j'espère que je me suis trompé car je suis occupé.

Et il se mis à rire lui aussi.

S'arrêtant de rire malgré un sourire qui persisté sur ces lèvres, Nikos lança ;

- Curieuse va ! Tiens, pour la peine, je ne te répondrais pas.

Et il lui tira la langue, suivi par un rire frais sortant de sa gorge.

- Si tu m'attrapes, peut être que je te le dirais.

Et il sauta dans l'arbre et disparu dans les feuillages.

Il était juste derrière un arbre à quelques mètres d'elle.

* C'est pas marrant si je lui réponds, elle le saura tout de suite. *

Il se transforma en chauve-souris et s'accrocha en bout d'une branche, attendant qu'elle se mette en rogne et pour voir la suite.